Les Reines de Normand Chaurette: on retient surtout le merveilleux travail des comédiennes.
Un décor gris de désolation balayé par un vent ronflant qui glace le sang… On entend la tempête qui fait rage, et des lambeaux de tissus, pendus sur un alignement de châssis peints, laissent deviner de fantomatiques créatures, rongées par le désir le plus viscéral du pouvoir. Les six figures féminines font leur apparition et nous projettent aussitôt dans un paysage mental inquiétant. Une création efficace, vu la difficulté du texte, et l’expérience limitée de ces jeunes actrices, inscrites au programme de formation théâtrale à l’Université d’Ottawa. …