Tag: French language theatre

Viol( Schändung) : a magnificently choreographed production of Bothos Strauss’ reworking of Titus Andronicus. A reminder of a great evening of student theatre.

Viol( Schändung) : a magnificently choreographed production of Bothos Strauss’ reworking of Titus Andronicus. A reminder of a great evening of student theatre.

Sixteen tableaux performed by a huge cast of students including a chorus that not only speaks but also transforms itself into parts of the set and integrated symbolic forms, reveals the enormous talents of Miriam Cusson who actually choreographs as much as directs this violent ritual of human degradation, pain, cruelty and ambition. The irony emerges through a string of sado masochistic rituals of martyrization, and frenzied physical desire set off by the site of the sacrificial victim – violated, slashed and mutilated. A contemporary playful mise en abyme of a contemporary horror show where the director brings in the voyeuristic faces of the chorus peering out from the back of the set. There is the lust, the exhibitionism, the penitence…some of the most violent human instincts come crashing down on the spectator in this captivating parade of ceremonies that holds our attention every second of the evening. . The thread that runs through the performance is inherited from the Elizabethan (or Jacobean) Vengeance tragedies of Thomas Kyd a contemporary of Shakespeare; however, it owes even more to the ultimate vengeance tragedy Thyeste by the roman playwright Seneca that so intrigued Artaud

Read More Read More

La Loi de Tibi: cérémonie bouleversante à la Chapelle du verbe incarné, Avignon “off”.

La Loi de Tibi: cérémonie bouleversante à la Chapelle du verbe incarné, Avignon “off”.

Compte rendu de  Sylvie Romanowski, Northwestern Universitytibi-1024x721

Au bord du plateau, Tibi, un grand homme nous accueille. Tout se passe quelque part ailleurs, peut-être Afrique, le lieu n’est pas clair. Voilà que nous des touristes, ayant donné notre offrande pour assister à un enterrement, sommes à la fois voyeurs de la souffrance des autres et spectateurs/voyeurs d’une œuvre théâtrale. L’ambiguïté s’impose dès le début, et même si on réalise bientôt que nous sommes en pleine représentation théâtrale, le texte nous rappelle cet instant de malaise de temps à autre.

La scène est presque vide sauf pour un amoncellement de choses cachées par une grande bâche gris clair. L’homme est un diseur traditionnel, maître de cérémonie pour les enterrements. Il est en train de chercher sa cape et il râle parce qu’il en a besoin pour faire ses enterrements avec la dignité nécessaire, et avec six enterrements qui l’attendent ce matin, la situation est urgente.

Read More Read More

ÉCUME d’Anne Marie White: Il faut respirer profondément, en se laissant emporter par la beauté de la scène

ÉCUME d’Anne Marie White: Il faut respirer profondément, en se laissant emporter par la beauté de la scène

Les cultures des peuples qui vivent près de la mer recèlent des figures mythiques issues des grands récits marins. En fait, dire qu’Homère, La Sagouine et Anne Marie White se côtoient, n’est pas tout à fait farfelu. L’auteure de ce texte qu’elle a aussi mis en scène, est originaire de l’Acadie, lieu où les chanteurs de la mer transforment les récits folkloriques en poésie visuelle et orale. L’Écume se situe à la confluence de plusieurs instabilités : celle du monde liquide qui noie ses secrets, celle des identités changeantes qui occultent des vérités indicibles. L’œuvre devient une sorte de quête « locale » qui se transforme en questionnement poétique de toutes nos certitudes quant à la nature du corps et quant aux rapports humains, minés sans arrêt par l’inattendu, l’incertain, l’inconnu.

Au départ, Écumes est une histoire d’amour entre Morgane, une fille jeune et belle, et Émile, un beau garçon « raisonnable » et sérieux. Les liens entre les jeunes amoureux sont sensuels, physiques, voir magiques. Dès la première rencontre c’était le coup de foudre.

Read More Read More