Category: Uncategorized

New Artistic Director of the Alberta Theatre Projects.

New Artistic Director of the Alberta Theatre Projects.

Kadri_Haysam[9844]Haysim Kadri   photo furnished by the theatre

– The Board of Directors for Alberta Theatre Projects (ATP) is thrilled to announce Calgary’s own Haysam Kadri as the company’s new Artistic Director. He is well-known in the Canadian theatre community as a producer, director, and actor and he has just completed an elevenyear term as Artistic Producer of The Shakespeare Company where he helped establish the company as a leading performing arts organization in Calgary. He is known for programming innovative and inspiring productions introducing new audiences to classical works. Following the tragic passing of ATP’s Executive and Artistic Director Darcy Evans, Kadri served as Interim Artistic Director while also helping the company weather the storm of the global pandemic. “The entire Board is incredibly pleased that Haysam has agreed to join us as Artistic Director,” said Vishal Saini, Chair of the Board of Directors. “He is a proven and respected leader who knows ATP, and the broader theatre community, well. The Board is unanimous in our support for Haysam and our optimism for the future of ATP with him in this critical role.” “As an artist growing up in Calgary, I have always strived to invest my energy here at home,” said Kadri. “Becoming Artistic Director for one of the country’s top contemporary theatre companies is an exciting challenge. I love ATP, and the opportunity to play this leadership role is a great honour.” ATP has been in a period of transition since parting ways with our former Artistic and Executive Director in late 2022. With Kadri in place as Artistic Director, the Board will begin its search for an Executive Director with the aid of Martin Bragg & Associates. The Board of Directors is also undergoing a period of transition as it brings on new members to fully support ATP and its leadership with a diversity of experience, expertise, and perspective. “On behalf of the Board, I must extend our sincerest thanks to ATP staff, our dedicated volunteers, donors, subscribers, ticket holders, and everyone within the theatre community who continue to support us,” said Saini. “With Haysam as Artistic Director, we are excited about the future of ATP as we continue our mission to produce provocative and entertaining contemporary stories in Calgary.” ATP recently concluded its 2022-2023 season with a hit production of Teenage Dick, a co-production with The Shakespeare Company and Hit & Myth Productions. The 2023-2034 season will be announced in the coming weeks.

this article is a press release from the theatre,  posted by Alvina Ruprecht

Theatre Vollard: une compagnie théâtrale fondée par Emmanuel Genvrin à l’Ile de la Réunion

Theatre Vollard: une compagnie théâtrale fondée par Emmanuel Genvrin à l’Ile de la Réunion

Pour ceux qui s’intéressent à l’activité théâtrale de la France d’outre-mer, cette immense étude de trois tomes  et plus de mille cinq cent  pages* serait une excellente introduction.  Cette oeuvre s’inscrit dans un rapport très personnel avec la matière puisqu’Emmanuel Genvrin  fut celui qui a créa la compagnie Vollard, orienté son évolution et enrichi ses texte par sa connaissance des mythes et de la culture populaire de la région. IL faut ajouter que cette histoire est aussi celle de sa propre vie, celle de son amitié avec les artistes: comédiens, musiciens, danseurs auteurs dramatiques, poètes, historiens, linguistes, scénographes et compositeurs,  

En guise d’introduction, Emmanuel renvoie à un essai  important de Maria Clara Pellegrini (Tome 1, p.17-31) où cette professeure  et historienne du théâtre donne des pistes sur le travail de la compagnie. Selon Mme Pellegrini ,  la Réunion n’a  ni  réussi à engager une réflexion critique sur la période coloniale ni constitué une identité nationale . En 1979, époque de la création de la troupe, l’île n’était pas encore afffanchie de l’hégémonie de la culture française. ni du malaise qui frappait les historiens lorsqu’il s’agissait de parler de colonisation et d’esclavage . Le travail du théâtre Vollard constitua  à corriger cette “aphasie historique”.

Mme Pellegrini renvoie à d’autres lieux et à d’autres auteurs aux Antilles et en Afrique  (tels Aimé Césaire en Martinique ou à Léopold Sédar Senghor au Sénégal) qui se sont exprimés contre l’esclavage et les malheurs de la colonisation. Il est vrai que l’esclavage apparaissait  comme un sujet de moindre importance dans l’histoire de l’océan Indien en comparaison de celle des colonies caribéennes  de la France.  Une anomalie corrigée  par Emmanuel Genvrin avec ses pièces Marie Dessembre et Etuves et L’Esclavage des Nègres explorant les rapports entre maîtres et esclaves. La question, coloniale et contemporaine, de l’émigration entre les Dom-Tom et la métropole est évoquée dans Nina Ségamour, Colandie  ou Séga Tremblad.

Pour ce qui est de l’attitude critique et provocatrice  de son fondateur, elle était mise en évidence par le fait qu’il donna le nom de Vollard à sa troupe de théâtre.  Ambroise  Vollard , né à la Réunion, fut un marchand de tableaux qui jouissant d’une excellente  réputation parmi les artistes de toute l’Europe et au-delà. Ce qui attirait l’attention de Genvrin fut sans doute  la proximité  entre  A. Vollard et Alfred Jarry, le créateur du Père Ubu ,  pièce qui se distingua dans le théâtre français en tant que parodie de Macbeth de Shakespeare, tandis qu’Ambroise Vollard reprenait le personnage dans l’Almanach du XXè siècle puis dans des piécettes  en 1914-1920 en se moquant  des traditions  de son pays d’origine. Genvrin reprit le personnage  dans Votez Ubu Colonial  pour exprimer son propre regard sur la Réunion et la politique insulaire.

Lors d’un séjour dans cette île, j’ai fait la connaissance de l’auteur  qui m’a offert un grand nombre  de ses  livres  alors que, en conflit avec les autorités, il était menacé de fermer son théâtre.   Parmi eux, le fameux Votez Ubu Colonial en livre de poche (le Tome III, p. 8-133 analyse lelivre en détail). L’ouvrage est intéressant puisqu’il résume  les oeuves créées par la troupe jusqu’en 1994, date de la création de la pièce. Il reproduit également les dessins d’un artiste local, Serge Huo-Chao-Si, – dont le style  rappelle celui de Pierre Bonnard- qui illustra l’édition des UbuVotez Ubu Colonel, de Genvrin, reproduisait   aussi des partitions de musique de Jean-Luc Trulès, bien avant celles des opéras  que lui-même et son collègue  compositeur allaient produire quelques années plus tard.  La contribution de Trulès  s’avérait majeure  parce qu’ ajoutant une grande variété de formes musicales dont les sources européennes et indo-océaniques, correspondaient à la philosophie artistique de son ami Genvrin. Le résultat était une vision tout à fait unique  et très différent de ce qui se produisait auparavant dans la région.

Ambroise Vollard […] que Genvrin s’était permis de faire revivre à travers le  personnage d’Ubu créé par Alfred Jarry […] est le dénominateur commun.[…] Jarry donna son nom à ce fantoche en le portant à la scène en 1896. Pour certains, il s’agit d’une image prophétiquement vraie , annonciatrice de futures monstres  nés à  partir de la guerre de 1914  (Votez Ubu Colonial, p.1)

Dans le même  livre, Genvrin présente une préface rédigée par Agnés Antoir, historienne, historienne, professeure et présidente  de l’Association Théâtre Vollard. Le texte saisit l’importance de la musique du compositeur Jean-Luc Trulès qui a distinqué les productions de la compagnie et  séduit non seulement le public local mais aussi les habitants de Madagascar, de l’Ile Maurice, ou de la Métropole.

La préface et la postface étaient suivies d’un glossaire pour aider les lecteurs à  comprendre des expressions  créoles argotiques.

Voici une sélection:

Argent braguette      =    allocations familiale

Cafre                           =     noir 

Dodu                           =    prison réunionnaise

Faire tantane             =     ne rien faire, fainéanter

Gros zozo                    =     riche, puissant

La dit-la fait                 =    commérage

Maîtresse  poulet      =     métropole

Jamaïque                     =    célèbre  décharge public

Madame Gaspard      =   Madagascar

Sarda                              =  libérateur d’esclaves

Zamal                              =  marijuana

Zoreil                              =  metropolitain

Cette préface résume  les premières quinze années  de la troupe et les moments les plus importants  de  son évolution.   Elles sont suivies du texte intégral et d’autres tirés des oeuvres d’Alfred Jarry dans une version publiée en 1962.   Ainsi, les curieux peuvent  faire la comparaison entre les deux textes : la version de Jarry  dénonçant les exactions des dictateurs  européens, et la version de Genvrin  s’en prenant  ironiquement aux  groupes nationalistes  et  racistes opposés à la  décolonisation. (les conflit entre l’OAS et les Algériens dans les années 1960 en lutte pour leur indépendance  serait un rapprochement  à la faire).

Par ailleurs, le “Véritable  portrait de Monsieur Ubu”,dessiné probablement par Jarry lui-même, évoquait  une figue à peine humaine avec une tête pointue et un énorme ventre, à la fois ridicule et effrayant.   En revanche, l’Ubu d’Emmanuel Genvrin dessiné par Serge-Huo-Chao-Si et publié  en couverture  de Votez Ubu Colonial, est la caricature grotesque  d’un homme noir, suggérant des dictateurs Africains comme  Bocassa ou Idi Amin Dada. Votez ubu Colonial associe des événements actuels (la guerre de Yugoslavie, les massacres du Rwanda et les propres déboires de sa compagnie avec les autorités réunionnaises.

Alfred Jarry est mort en 1907 à la veille de la première guerre mondiale; Ambroise Vollard est mort en 1939 à la veille de la seconde après avoir amassé une fortune en tant que vendeur de tableaux.  Genvrin n’a pas voulu rendre hommage au bourgeois mais à celui qui a repris  dans ses écrits le personnage d’Ubu en l’associant à l’île de La Réunion. Il imagina le premier bouffon vulgaire, incarnation de l’oppression des habitants  de l’île.  Genvrin, avec  son  esprit rebelle, reprit le flambeau. La rencontre de ces deux personnalités fut parfaite.

Le texte de Genvrin se termine par une postface (p, 169-181) intitulée   “Ré-Ubu-yon , j’aime ton nom”  célébrant l’origine de la colonie en s’appuyant sur des faits historiques.

On célébrait  récemment à la Réunion un  “singulier anniversaire,”, celui du  bicentenaire du nom même de  l’Ile  qui de Bourbon devint La Réunion, par une  décision de la Convention de 19  mars 1793”.  Le texte constate la contradiction entre les intentions officielles des fondateurs de la  colonie, c’est-à-dire  réaliser l’utopie d’un idéal d’harmonie, de liberté et de fraternité universelle, et le fait que ces grands principes  étaient apparemment trahis par ceux qui tentaient de réduire Genvrin au silence en refusant sa  vision critique de cette histoire. 

Grace à  Emmanuel Genvrin,  son théâtre est devenu une vaste laboratoire de recherche transculturelle et intellectuelle où  de multiples  réseaux de significations ,  de sens et de pratiques s’entrecoupent  afin de divertir le spectateur et le faire réfléchir .  Genvrin a créé une vingtaine de pièces de théâtre et trois livrets d’opéra abordant les problématiques de l’histoire de l’île . Malgré la qualité de ses productions scéniques et publications, la troupe souffrit des décisions de l’administration française puisqu’à partir du moment où l’Ètat constata l’attitude critique de l’auteur à l’égard de la politique coloniale, il entreprit de ruiner son théâtre et traduire son directeur en justice.

La réponse de Genrin fut de sauver la mémoire de sa troupe. Le résultat est cette étude impressionnante. reproduisant des pièces intégrales et des livrets d’opéra, des partitions destinées à sièger dans les bibliothèques. Il a ainsi contribué à  prolonger le souvenir de cet extraordinaire phénomène théâtral.

* Emmanuel Genvrin,Théâtre Vollard  (Tome 1 –1981-87; Tome II 1988 – 1993, Tome III 1994—2021),  L’Harmattan, Paris, 2022.

St Lawrence Shakespeare Festival: “The Winter’s Tale”, a fairy tale for adults with an excellent cast and sure-handed direction!!!

St Lawrence Shakespeare Festival: “The Winter’s Tale”, a fairy tale for adults with an excellent cast and sure-handed direction!!!

The  Winter’s Tale  Photo Helen Mott     with L to R: Catherine Rainville (Hermione), Jesse Nerenberg (Leontes), Richard Sheridan Willis (Antigonus), Zach Council (Lord), Sophia Swettenham (Mamillisu), Liam Lynch (Jailor).

The principle joy of the St. Lawrence Shakespeare Festival’s production of The Winter’s Tale is the uniformly excellent cast. From Jesse Nerenberg’s Leontes, incited into a jealous rage by Catherine Rainville’s elegant Hermione, to Quincy Armorer’s intense and proud Polixenes, to the vibrant through every fiber of her being Tamara Brown’s Paulina, this ensemble, under the sure handed direction of Mikaela Davies, is firmly in command of Shakespeare’s play of love gone awry.

Read More Read More

Little Women: A heart-warming musical which hits the right notes.

Little Women: A heart-warming musical which hits the right notes.

Little Women production
Photo courtesy of the production company

 

Reviewed by Natasha Lomonossoff

Performing a story onstage which originally came from a book is always a challenge of adaptation, even more so with one the scale of Louisa May Alcott’s two-volume classic Little Women. With a running time of 2 hours and 40 minutes, musical theatre company Ain’t Seen Nothing Yet’s (ASNY) production of Little Women-The Broadway Musical at the Centrepointe Studio Theatre, directed by Jennifer Fontaine and Jacqueline Armstrong, successfully manages to present this story in a way that is not tiring. With a skilled cast and engaging musical numbers, one becomes easily attached to the March family through all of their trials and journeys.

Read More Read More

GCTC brings Hannah Moscovitch’s What A Young Wife Ought to Know to the Stage with Intimate Performance

GCTC brings Hannah Moscovitch’s What A Young Wife Ought to Know to the Stage with Intimate Performance

What a Young Wife Ought to Know. Photo Tomothy Patrick

 

Reviewed by Kellie  MacDonald.

                Cold, dirty, ugly, and boring: Hannah Moscovitch’s descriptions of Ottawa in the 1920s do not shy away from the grim realities of factory labour and tenement housing. Sisters Sophie (Liisa Repo-Martell) and Alma (Rebecca Parent) navigate an era of of rapidly changing attitudes towards sexuality, but still find themselves at the mercy of medicine, a patriarchal society, and entrenched class structure. Directed by Christian Barry, Ottawa-born Moscovitch’s What A Young Wife Ought to Know is produced by Halifax-based 2b Theatre Company and presented by the Great Canadian Theatre Company at the Irving Greenberg Theatre Centre.

Read More Read More

OLT’s An Inspector Calls: Dark Comedy or Impactful Social Drama ?

OLT’s An Inspector Calls: Dark Comedy or Impactful Social Drama ?

An Inspector Calls
Photo: Maria Vartanova

Reviewed by Natasha Lomonossoff, Wed. January 10, 2018

The Ottawa Little Theatre’s production of An Inspector Calls, the classic mid-20th century drama by British writer J.B. Priestley and directed by Jim McNabb, is one which leaves something to be desired for the more socially-conscious viewer.

As a performance given by actors, it is not entirely unsuccessful; the laughter elicited from the audience at even odd moments during the show attests to this. The task of meaningfully transmitting Priestley’s message of social responsibility for others, however, is where McNabb’s vision falls short.

Read More Read More

Maltese Falcon has a happy rebirth at The Gladstone

Maltese Falcon has a happy rebirth at The Gladstone

The annual Radio Show at the Gladstone is comfort food for the holidays, and the people at Plosive Productions realize that part of its appeal is the easy, unpretentious familiarity of the entertainment that greets us every December.

The current show, an adaptation of Dashiell Hammett’s The Maltese Falcon, continues the happy tradition. There is the row of microphones lining the front of the stage. There is a suave announcer recalling for the oldest among us the glory days of the Lux Radio Theatre and host Cecil B. De Mille. There are the seated actors waiting their turn before the microphone. And there are the singing Gladstone Sisters, an important and indispensable fixture of this Ottawa Yuletide event.

The Sisters — Robin Guy, Robin Hodge and Nicola Milne — are in exuberant form this year as they not only disinter such forgotten oldies from the past as Pistol Packin’ Mama but also give a nod to the old advertising jingles that used to entice listeners into buying Lux Soap Flakes and other products of the Forties. Robin Guy is responsible for their vocal arrangements, and the dazzling harmonics are an ongoing delight.

Read More Read More

The Little Mermaid: family entertainment fine for the younger tots.

The Little Mermaid: family entertainment fine for the younger tots.

Ariel & Ursula

Photo by Suzart productions.

Based on the Hans Christian Andersen fairy tale, the Walt Disney animated musical movie version of The Little Mermaid was moderately successful when it was screened in 1989. Some 18 years later, the stage musical of the Disney movie appeared to mixed reviews and a relatively short run on Broadway.

The show, while entirely appropriate for the Suzart Productions’ mandate of family entertainment, is weak in this incarnation. As presented by Suzart, under the direction of Dani Bone Corbishley, The Little Mermaid has a pantomime sensibility — primarily because Kraig-Paul Proulx, delivers the wicked witch Ursula in the style of a panto dame. This leaves room for an appropriate contrast with the mermaid princess, Ariel, (Sharena Campo) and her human prince, Eric (Richard Hardy) — both fine singers.

Simply put, Hans Christian Andersen told the story of the mermaid, who dreams of being human and marrying the prince she saved from drowning, more effectively than the stage version of an animated movie does.

Read More Read More

OLT’s Three Musketeers: More Than Its Share Of Rousing Moments

OLT’s Three Musketeers: More Than Its Share Of Rousing Moments

Ottawa Little Theatre’s production of The Three Musketeers begins on a
burst of energy — a  sword battle that pursues its merry way both on
and off stage.
It’s an engaging beginning, and a nifty way of introducing us to
D’Artagnan, the aspiring Musketeer who’s getting a final tutoring in
swordplay from his swashbuckling dad before leaving for Paris to
fulfill his ambition.
These moments also provide a sound demonstration of the production’s
strengths. Director Stavros Sakiadis’s robust, slightly
tongue-in-cheek approach reflects the sensibility of Ken Ludwig’s
cheeky dramatization of the Alexandre Dumas novel. We’re also getting
our first glimpse of Graham Price’s splendid multi-level set, which
evokes enough of the past to take us back to 17th Century France while
also having enough flexibility to keep rearranging itself into new and
different venues during the show’s adroitly managed scene breaks.
Price is also responsible for the atmospheric lighting, while Glynis
Ellens provides outstanding period costuming which perhaps reaches its
zenith during the masked costume ball that is an undoubted highlight
of the evening.

Read More Read More

A well-performed play too clever for itself

A well-performed play too clever for itself

Image courtesy of Kanata Theatre
Image courtesy of Kanata Theatre

Equivocation

By Bill Cain

Kanata Theatre

Directed by Alain Chamsi

Equivocation is a multi-layered celebration cum mockery of Shakespeare, combined with a questioning of the accuracy of the accepted version of the 1605 Gunpowder Plot to blow up the English Houses of Parliament and assassinate King James I. It also attempts to answer the perennial question about the nature of truth.

Not to equivocate — that is not to use ambiguous language to conceal the truth or to prevaricate — this 2009 script by Bill Cain (who happens to be a Jesuit priest) is muddled rather than subtle, and, while packed with information, too complicated in format to be entertaining. (There were numerous walkouts at intermission on opening night.)

It begins with Sir Robert Cecil (the king’s beagle) commissioning Shagspeare (a.k.a. William Shakespeare) to dramatize a story that King James has written, delivering the true (or is it the propaganda version?) of the Gunpowder Plot. Refusing what seems to be an impossible task is not an option.

Read More Read More