Category: All the world’s a stage

Mabou Mines’ DollHouse: at the Cutler Majestic in Boston, MA

Mabou Mines’ DollHouse: at the Cutler Majestic in Boston, MA

Janet Girardeau & Maude Mitchell

L.to R. Janet Girardeau, Maude Mitchell

After nine years on the road, Mabou Mines’ DollHouse, conceived and directed by Lee Breuer, arrived in Boston on November 1. The week’s run at the Cutler Majestic brought this marathon tour to an end. As a fan both of Ibsen and cutting edge theatre, I had been looking forward to the event with great anticipation.

For the most part this “concept” version of the play lived up to my expectations. Unlike other stylized Doll Houses, which look for relevance by contemporizing the play – such as German director Thomas Ostermeier’s 2002 production in which the Helmers live in a chic modernist apartment and Dr. Rank suffers from AIDS – the world of Breuer’s Nora is fixed in the late nineteenth century. From her blonde bouffant hairstyle to her blue bustled dress, Nora looks the picture of her time as she munches her macaroons, confides in Kristine Linde, and flirts with Dr. Rank.

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The Infernal Comedy or Confessions of a Serial Killer by ArtsEmerson at the Cutler Majestic Theatre, Boston, MA

The Infernal Comedy or Confessions of a Serial Killer by ArtsEmerson at the Cutler Majestic Theatre, Boston, MA

John Malkovich, an orchestra, and two lovely sopranos (Sophie Klubmann and Claire Meghnagi) whisked into town, gave two presentations of The Infernal Comedy: Confessions of a Serial Killer and left. This strange performance piece – part one-man show, part Baroque concert – has been touring intermittently since 2008, playing one- or two-night stands, mostly in Europe. The ArtsEmerson engagement was Infernal Comedy’s U.S. premiere of the fully staged version.

As the show begins the orchestra is onstage, the conductor Martin Haselböck enters and an overture is played. John Malkovich walks on dressed in a white suit, black polka-dotted shirt, and white shoes. He wears sun glasses and carries a clipboard. At Boston’s Majestic Theatre, the audience responded to his celebrity and charisma with great applause. He was, after all, the reason that most were there.

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Des Femmes de Wajdi Mouawad: Pas Encore la Grande Oeuvre Espérée

Des Femmes de Wajdi Mouawad: Pas Encore la Grande Oeuvre Espérée

Festival d’Avignon 2011

Des Femmes texte et mise en scène de Wajdi Mouwad, d’après Les Trachiniennes, Antigone et Electre de Sophocle, traduction de Robert Davreau.

Des Femmes était déjà, bien avant son arrivée à la Carrière de Boulbon,  au centre des controverses  artistiques et morales. La presse a traité la question; nous préférons  donc ne pas l’aborder ici. Cantat n’était pas à Avignon en personne  mais nous avons entendu ses chants et  ses récitations enregistrées, accompagnés par ses musiciens en scène et nous avons compris immédiatement les raisons du choix de  Mouawad: cette voix d’outre-tombe, sortie d’un monde archaïque,  a capté les hurlements des dieux, les pulsations de la terre, les rugissements des créatures mythiques.

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Congre et Homard. Avignon OFF .

Congre et Homard. Avignon OFF .

La pièce a vu le jour après un processus intéressant que nous avons pu suivre de la Guadeloupe  jusqu’en Avignon.  Congre et Homard, a d’abord été présenté dans une mise en lecture en Guadeloupe il y a deux ans, et a pu se réaliser grâce à l’appui de   Textes en paroles, association guadeloupéenne qui œuvre à la promotion des écritures dramatiques de la Caraïbe soumises à la sélection d’ un jury international.

L’auteur Gael Octavia est martiniquaise; et les deux protagonistes sont joués par des Guadeloupéens Joel Jernider, et Dominik  Bernard. Sans entrer dans des commentaires historiques, il faut souligner  cette collaboration  qui  signifie un renouveau important du regard théâtral et une  ouverture importante du milieu vers toute la région de la Caraibe et des Amériques.

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Congre et Homard de Gael Octavia. Un grand moment du “off”.

Congre et Homard de Gael Octavia. Un grand moment du “off”.

Une œuvre qui a suivi un processes de création intéressant que j’ai pu suivre de la Guadeloupe  jusqu’en Avignon.  Congre et Homard, présenté d’abord comme une mise en lecture en Guadeloupe il y a 2 ans, a été réalisé grâce à l’appui de ‘Textes en paroles’. Cette association guadeloupéenne œuvre à la promotion des écritures dramatiques de la Caraïbe soumises à un processus de sélection par un jury international. L’auteur Gael Octavia est martiniquaise; les deux protagonistes sont joués par des Guadeloupéens Joel Jernider, (comédien)  et Dominik  Bernard  (comédien et metteur en scène).

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Lettres d’Amour à Staline de Juan Mayorga, à La Cartoucherie de Vincenne

Lettres d’Amour à Staline de Juan Mayorga, à La Cartoucherie de Vincenne

Une scène remplie de mobilier lourd nous accueille : des tables, des chaises, des divans, un lit et des bibliothèques vides alignés comme des sentinelles. Ces objets enferment voir étouffent l’homme penché sur sa table d’écriture en train de rédiger à un rythme frénétique. Des miroirs encastrés dans des placards renvoient à l’écrivain l’image de sa propre déchéance, tout en nourrissant sa panique et son besoin de sortir de cette exclusion qui est en train de tuer son âme d’artiste. Déjà le dispositif scénique construit avec beaucoup d’efficacité un lieu clos sombre qui incarne le monde intérieur d’un créateur frappé par l’interdiction de l’état stalinien et annonce la nature obsessionnelle d’un texte qui fouille impitoyablement la psyché d’un homme que l’état condamne à l’inexistence.

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Visiones de la Cubanosofia. le nouveau théâtre cubain.

Visiones de la Cubanosofia. le nouveau théâtre cubain.

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La Reina de la Fritanga. Photo: Nelda Castillo, Teatro del ciervo encantada

Le spectacle,   présenté au théâtre La Capilla dans le quartier El Vedado de la Havane,  est   réalisé par la troupe El ciervo encantada,  sous la direction de Nelda Castillo.  Sur une petite scène, on observe une série de tableaux–chocs qui représentent une vision extrêmement personnelle  de  l’histoire cubaine. Les figures métaphoriques, les unes plus grotesques que les autres émergent sur un échafaudage  à  deux niveaux, Cette incarnation scénique  d’une hiérarchie sociale à la manière de Piscator,  confirme  la barbarie des colonisateurs dans une ambiance explicitement théâtrale.

Première image, une  immense statue de la vièrge en poupée resplendissante  placée au sommet de cette structure.  Elle est  enveloppée de velours,  de dentelles et  de couleurs brillantes. Encastré dans cette figure de poupée-vierge, un visage pâle presque humain, s’éveille et ouvre les yeux au moment où on entend le tintement des  clochettes et la musique sacrée cubaine qui annoncent le début d’un nouveau rituel pervers. Voici la première étape de ce rituel désacralisé, la  “Cubanosophie!”, dont la dynamique essentielle est le calvaire et le martyr d’une nouvelle figure christique, José Marti. La figure  d’une vierge  androgyne à la  longue barbe noire, aux  gros yeux noirs, à la bouche édentée circonscrite de lèvres rouges et au regard de plus en plus diabolique, se lance dans une diatribe violente et haineuse. Ses  grognements, ses hurleme  évoquent  les derniers râles d’un vieux  en train de mourir, alors qu’elle  parle au nom d’une église  méchante,  raciste, et colonisatrice, avant de s’évaporer dans les coulisses.

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Fragments: A Quintet of Beckett One-Act plays Visiting from Les Bouffes du Nord

Fragments: A Quintet of Beckett One-Act plays Visiting from Les Bouffes du Nord

Introduction

Peter Brook’s productions of Fragments, a quintet of Beckett one-acts, and The Grand Inquisitor, drawn from Dostoyevsky’s The Brothers Karamazov, arrived at ArtsEmerson the week of March 21 for a two-week run to much fanfare.  It marked the first time in forty years that a Brook production had played Boston.   In 1971, his history-making idiosyncratic and theatricalist A Midsummer Night’s Dream (produced by the Royal Shakespeare Company) had astounded audiences and critics here. 

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The Select: Stage adaptation of Hemingway’s novel The Sun Also Rises Shows Lady Brett Ashley As The Bright Light of the Show.

The Select: Stage adaptation of Hemingway’s novel The Sun Also Rises Shows Lady Brett Ashley As The Bright Light of the Show.

 The Select, performed by the oddly named Elevator Repair Service, is a stage adaptation of Ernest Hemingway’s novel, The Sun Also Rises.  Elevator Repair Service or ERS is a collaborative founded in 1991 with the aim of devising theatre pieces from non-theatrical material.  In its early years, the company worked with found texts to create highly energetic, idiosyncratic shows.  Of late, it has drawn its works from classics of American literature of the 1920s:  F. Scott Fitzgerald’s The Great Gatsby, William Faulkner’s The Sound and the Fury and now Hemingway.

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Terminus : The Abbey Theatre at ArtsEmerson (Boston)

Terminus : The Abbey Theatre at ArtsEmerson (Boston)

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L.to R. Catherine Walker, Declan Conlon, Olwen Fouéré in Terminus

The Abbey Theatre’s production of Mark O’Rowe’s extraordinary Terminus is the final work of ArtsEmerson’s mini-Irish festival. (The other two were Kathrine Bates’ The Color of Rose and Martin McDonagh’s The Cripple of Inishmaan.) Terminus is formally constructed: three characters – two women and a man – speaking monologues in verse, much of it rhyming. It observes the unities of time, place, and action: the tale they tell transpired over a single night, they remain in one place throughout, and the action is simply to recount.

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