Category: All the world’s a stage

One Man, Two Guvnors: British Farce Lumbers onto Lyric Stage.

One Man, Two Guvnors: British Farce Lumbers onto Lyric Stage.

Aimee Doherty, Neil A. Casey.  One Man, Two Guvnors.   photo by Mark S. Howard.

Photo: Mark S. Howard

Boston’s Lyric Stage opened its fortieth season with One Man, Two Guvnors, the 2011 British adaptation of Carlo Goldoni’s eighteenth-century A Servant of Two Masters. Like Goldoni’s play, which contemporized the commedia dell’arte, writer Richard Bean and composer-lyricist Grant Olding updated Servant of Two Masters to 1963 when the working-class Beatles were gaining world-wide popularity as class discrimination flourished in the UK.

While the basic plot and characters of One Man, Two Guvnors stick fairly close to Goldoni’s convoluted scenario, the comedy finds some of its cultural roots in the English music hall. This is particularly notable in the appearance of Francis, the comic servant (Neal A. Casey), dressed in the kind of natty, yet tacky outfit worn by British music hall comics.

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La Loi de Tibi: cérémonie bouleversante à la Chapelle du verbe incarné, Avignon “off”.

La Loi de Tibi: cérémonie bouleversante à la Chapelle du verbe incarné, Avignon “off”.

Compte rendu de  Sylvie Romanowski, Northwestern Universitytibi-1024x721

Au bord du plateau, Tibi, un grand homme nous accueille. Tout se passe quelque part ailleurs, peut-être Afrique, le lieu n’est pas clair. Voilà que nous des touristes, ayant donné notre offrande pour assister à un enterrement, sommes à la fois voyeurs de la souffrance des autres et spectateurs/voyeurs d’une œuvre théâtrale. L’ambiguïté s’impose dès le début, et même si on réalise bientôt que nous sommes en pleine représentation théâtrale, le texte nous rappelle cet instant de malaise de temps à autre.

La scène est presque vide sauf pour un amoncellement de choses cachées par une grande bâche gris clair. L’homme est un diseur traditionnel, maître de cérémonie pour les enterrements. Il est en train de chercher sa cape et il râle parce qu’il en a besoin pour faire ses enterrements avec la dignité nécessaire, et avec six enterrements qui l’attendent ce matin, la situation est urgente.

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Calme de Lars Norén: Scènes de la vie de famille suédoise au Théâtre Nanterre-Amandiers, février, 2012.

Calme de Lars Norén: Scènes de la vie de famille suédoise au Théâtre Nanterre-Amandiers, février, 2012.

Lors d’un entretien avec l’auteur dramatique suédois[2], Jean-Louis Martinelli, directeur artistique du théâtre Nanterre-Amandiers et metteur en scène de Calme, évoque sa découverte des pièces de Norén, une vingtaine d’années plus tôt : « J’avais lu tout le cycle de ses premières pièces où il parle de la famille bourgeoise suédoise, de la névrose familiale, des mères absentes qui communiquent avec leurs enfants par téléphone, du rapport à l’inceste. Quelque chose me frappait déjà dans cette écriture : le sentiment qu’elle procède par accumulations successives, par couches, [mais] qui ne nous donne jamais de résolution mais plutôt l’épaisseur d’un conflit interne et interpersonnel. »

Calme (Stillheten, 1984), déjà la troisième création d’une œuvre de Norén par Martinelli[3] tirée de ce premier cycle de sa dramaturgie, constitue la dernière pièce d’une trilogie[4] qui décortique et expose les couches problématiques des relations familiales et nous montre surtout que le metteur en scène a un rapport très intime avec ce monde troublant de l’auteur.

Autant la mise en scène raffinée et délicate de Martinelli m’a charmée et étonnée, autant les propos de l’auteur m’ont bouleversée. Heureusement, la tension entre ces impressions antagonistes est résolue par le dialogue parfaitement maîtrisé entre le décor poético-hyperréaliste, le jeu passionné, et la névrose des personnages dont les rapports sont parfois comiques mais surtout d’une dureté insupportable. Il est certain que le travail de Martinelli et son équipe artistique a cerné toutes les subtilités psychologiques qui font vibrer les rapports difficiles entre ce couple âgé (Ernst et Lena) et leurs deux fils adultes (John et Ingemar), enfermés dans la solitude d’un hôtel sur une île isolée. Bergman semble tout à fait dans le paysage ainsi qu’Eugène O’Neill voire Tchekhov si on écoute bien les dialogues qui souvent font allusion à un texte qui n’est jamais assez explicité.

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Trieste: An evocative atmosphere still in search of a story

Trieste: An evocative atmosphere still in search of a story

TRIESTE

 

Photo:  Minelly Kamemura.

Trieste, Marie Brassard’s haunting performance, which premiered at Montreal’s Festival TransAmériques on February 25th and is inspired by the Italian city of the same name, is a performance that happens around a script. There are many beautiful aspects to the play: Brassard is a born story-teller – her voice is smooth and deep and she uses sound and images expertly to transport the audience to a city which seems more out of this world than of it. She sits on a chair under dim lighting and presents her travelogue of Trieste, the Italian city on the Adriatic Sea known for attracting artists such as James Joyce, Sigmund Freud, and Dante. Although not much to look at (by European standards, at least), the city is saturated with their spirits and leaves a lasting impression on those that visit. Brassard is an expert at creating a dream-like atmosphere and her skills truly shine in Trieste. It’s easy to get caught up in the seductive pull of her piece and forget that, while technically well done, the story is tstill a work in progress.

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An Enemy of the People: Creative chaos is a necessity in this refreshingly contemporary reading of Ibsen at the Festival TransAmérique.

An Enemy of the People: Creative chaos is a necessity in this refreshingly contemporary reading of Ibsen at the Festival TransAmérique.

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Photo: Festival TransAmérique

What makes this production of Ibsen’s Enemy of the People so refreshing is the relaxed, hyper realistic presence of these excellent young actors, whose characters have been reconfigured in a contemporary urban space. Jan Pappelbaum’s modern loft-like set, where Dr. Thomas Stockmann lives with his wife and baby, and receives his friends, seemed to be constantly shifting like a flashing video creation. Thoma Ostermeier’s reading of the play is fresh, bright, contemporary and ear-splitting; the characters are also part of a rock band that roars over the sound system as soon as one of the members puts on the earphones.

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Nella Tempesta:Theatre that explores political expression at the TransAmérique in Montréal.

Nella Tempesta:Theatre that explores political expression at the TransAmérique in Montréal.

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Photo: Festival TransAmérique

The Motus theatre was founded in 1991 by Enrico Casagrande and Daniela Nicolò Francesconi in the Italian town of Rimini. It took them only five years to achieve international recognition and to earn the name of the Romagna felix of experimental theatre for their innovative approach to theatre. Consisting of big projects encompassing a few shows each, Enrico Casagrande describes it as a form of theatre that aims to be an instrument of investigation, knowledge and action.

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Festival TransAmérique à Montréal.

Festival TransAmérique à Montréal.

An international programme of theatre and dance.    Shows have English and French subtitles

http://www.fta.qc.ca/fr/spectacles/2013 

Continues until June 8­  

INFO-FESTIVAL
514-844-3822
1-866-984-3822   Birds with Skymirrors ..from Samoa

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Du 22 mai au 8 juin 2013, Montréal sera de nouveau le territoire de prédilection des artistes de danse et de théâtre qui donneront vie et sens à la 7e édition du Festival TransAmériques. Dans leur désir de changer le réel, de faire entendre, sous le fracas de la pensée dominante, la voix de la différence, les artistes d’ici et d’ailleurs réunis cette année au FTA créent un théâtre, une danse qui portent notre espoir d’un monde meilleur. Ils appellent au dialogue avec 22 spectacles – dont huit coproductions du Festival, six créations mondiales et trois grands événements gratuits –, ainsi que de multiples soirées spéciales, rencontres et films.

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Ups and Downs “In the Heights” at the Boston Centre for the Arts

Ups and Downs “In the Heights” at the Boston Centre for the Arts

Diego Klock-Perez and Cast 2

Photo: Craig Bailey/Perspective Photo  “In the Heights”

In the Heights, the 2010 Tony award winner, is a feel-good, much loved musical about the trials, tribulations, and joys of a group of Latinos living in a barrio in New York City’s Washington Heights. The show’s optimism would seem, at least in part, the product of composer-lyricist Lin-Manuel Miranda’s youth when he first conceived it as a student at Wesleyan College in 1999. He wanted to develop a musical about the Hispanic community where he had grown up, drawing on Latin and contemporary musical influences. Unlike the earlier Latino-themed musicals West Side Story and The Capeman, In the Heights is devoid of gang violence. Violence has been replaced by solidarity. While Miranda’s decision to break with clichés is laudable, the result, in this case, is a lack of dramatic conflict and sentimentally drawn characters.

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Le Festival TransAmérique: 22 mai – 8 juin, Montréal

Le Festival TransAmérique: 22 mai – 8 juin, Montréal

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Call Info Festival for tickets and information.

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DE GRANDS RETOURS
ESPÉRÉS ET ATTENDUS

Ils ont bousculé, marqué, enchanté le public de Montréal, et c’est avec un réel enthousiasme qu’ils le retrouveront bientôt à l’occasion du Festival TransAmériques.

Chef de file de la nouvelle danse européenne, Boris Charmatz est de retour dans la métropole après 10 ans d’absence pour une fascinante Levée des conflits qui réunit 24 danseurs. Transportée par l’effervescence qu’elle a connue l’an dernier, la compagnie italienne MOTUS a choisi Montréal pour la création mondiale de Nella tempesta. Marie Brassard confie elle aussi au public du Festival la découverte d’un nouveau spectacle envoûtant, Trieste. Après l’ébranlement de Tempest en 2011, le chorégraphe samoan Lemi Ponifasio revient en force avec une œuvre essentielle : Birds with Skymirrors. Ginette Laurin poursuit l’Onde de choc de 2010 avec KHAOS qui souligne près de trente ans de belle création d’O Vertigo. Enfin, l’inépuisable Louise Lecavalier se réinvente chorégraphe dansSo Blue.

Autant d’artistes – et bien d’autres – avec lesquels renouer dans un mois…

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Le retour du “Cahier"…” à la fondation Clément: intense émotion par la grâce de Jacques Martial.

Le retour du “Cahier"…” à la fondation Clément: intense émotion par la grâce de Jacques Martial.

 

—Par Roland Sabra —

Depuis 10 ans sa lecture du « Cahier d’un retour au pays natal » tourne autour du monde, Australie, Guadeloupe, Singapour, Fidji, Nouvelle Calédonie, New-York, Martinique, Paris, etc. avec aussi des retours, obligés, au pays natal de l’auteur. C’était le cas samedi soir à la Fondation Clément, en plein air. Moment inoubliable : les fils, au propre et au figuré, de Césaire, hallucinés et émus jusqu’aux larmes, et c’étaient de vraies larmes miraculeuses, ont vu de leurs yeux vu sur scène le Père de la nation martiniquaise. Alors que rien dans la corpulence de Jacques Martial ne renvoie à la frêle silhouette du poète, Césaire était là vivant parmi les siens. C’était Lui au premier jet du texte. Telle est la performance fabuleuse de Jacques Martial dans la nuit lumineuse d’un moment partagé.

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