The Tashme Project: The Living Archives – performance and artists talk in Ottawa
Showtimes: Wed Sept 18 & Thurs Sept 19, 6pm | Fri Sept 20, 7pm | Sat Sept 21, 8pm | Sun Sept 22, 4pm
The Tashme Project is a verbatim theatre piece that traces the oral history and common experience of Canada’s nisei (2nd generation Japanese Canadians) through childhood, WWII internment, and post-war resettlement east of the Rockies. The nisei, now in their 80’s and 90’s, were children at the time of internment and their stories of adventure and play are presented in sharp relief to the more common internment narratives of hardship and injustice.
Generally saddled with a legacy of silence in regards to the past and Japanese identity, the greatest struggle facing the Japanese Canadian community today is the transference of cultural history and pride to its younger generations. Seeking to re-invigorate this process, our intention is to connect younger Japanese Canadians more deeply to their grandparents, and great-grandparents, and hopefully ignite a desire to rediscover their Japanese-ness thereby helping to invigorate a community in sharp decline.
Performing Tashme across Canada is social and cultural activism: the displacement, incarceration and deportation of the Japanese Canadian community from the West Coast of Canada during the Second World War by the Canadian government was meant to erase our community. In 2019, we face the complete loss of language, ethnicity (most Japanese Canadians are now mixed-race) cultural practice and therefore, identity. By connecting with and sharing the oral history of our elders, we are fighting against what seems an inevitable loss of community in a generation’s time and seek to rebuild a healthy and joyful sense of Japanese Canadian identity.
!Julie Tamiko Manning & Matt Miwa
www.thetashmeproject.ca www.prismaticfestival/index.php/arts-festival/
Voici l’exemple d’une réussite totale : un spectacle à la fois actuel et intemporel, drôle et dramatique, émouvant et esthétique, tout y est. C’est l’histoire de six femmes en prison, qui se retrouvent dans la bibliothèque le soir de Noël et tentent de conjurer la tristesse par le jeu et la solidarité. Histoire éminemment théâtrale où l’individu conquiert sa liberté par le jeu, le rôle, le mime et le texte. Drôlerie suprême, les filles choisissent d’investir un drame de Musset, et pas n’importe lequel : On ne badine pas avec l’amour. Mohamed Kacimi nous a déjà habitués à ses performances dramatiques : on a vu à Avignon en 2017 Moi, la mort, je l’aime, comme vous aimez la vie. Il réussit comme personne à s’emparer des thèmes les plus tragiques et les plus actuels sans sombrer dans le pathos. Son écriture se signale par une finesse et une justesse d’analyse hors pair. Elle nous fait vibrer en mêlant brillamment le comique et le grave. Ses personnages sont alternativement touchants et drôles. Barbara, Rosa, Marylou, Zélie, Lily et Frida sont des femmes ordinaires : leur crime est d’avoir trop aimé ou d’avoir été trop pauvres pour élever un enfant. Femmes détenues, que personne ne vient visiter, et surtout pas leurs compagnons (« courage, fuyons »), coupées du monde mais solidaires dans leur malheur et ingénieuses. Et voilà qu’elles découvrent le pouvoir de la littérature, la force des mots si on les habite, la magie du théâtre qui transfigure la vie.
Théâtre noir, l’expression est polysémique. Elle renvoie d’une part au Théâtre noir de Prague dans lequel des acteurs entièrement vêtus de noir jouent devant un fond noir leur permettant de choisir ce qu’ils veulent montrer aux spectateurs, comme des objets lumineux, phosphorescents, voire des personnages qui flottent dans l’espace. (
