Tag: la Nouvelle Scène

Le Cid à la Nouvelle scène: la résurgence d’un monde archaïqueue.

Le Cid à la Nouvelle scène: la résurgence d’un monde archaïqueue.

Le Cid         Photo Hugo B. Lefort  

Les expériences de Théâtre-rituel réalisées en Europe, aux États-unis et en Grande Bretagne dans les années 1960-70 ont mené la création scénique très loin. Rappelons Marat Sade de Peter Brook , le Prince Constant de, Jerzy Grotowski, les expériences du Living Théâtre (Julian Beck) , et Richard Schechner. Le travail en laboratoire et le  processus de création elle-même dans le sillage des expériences psychophysiologiques des anthropologues ont permis de véritables transformations du corps humain alors que les conventions du théâtre explosaient. Ce joyeux chaos a éliminé les frontières entre toutes les pratiques artistiques que nous avions prises pour acquis.

Read More Read More

Frères d’hiver de Michel Ouellette: un paysage “symboliste” émerge d’un monde hivernal dans cette mise en scène remarquable de Joel Beddows,

Frères d’hiver de Michel Ouellette: un paysage “symboliste” émerge d’un monde hivernal dans cette mise en scène remarquable de Joel Beddows,

freresdhivercreditsylvainsabatie33

Deux cercles concentriques; au milieu, une forme ovale baignée de lumière douce et froide qui semble vibrer comme une couche de liquide instable, une illusion bien sûr, évoquée par des éclairages bleuâtres et glacés, un paysage d’hiver symboliste. Un jeune homme s’est laissé enfoncer jusqu’au fond de l’eau glacée et le voilà,  cadavre gelé étendu sur une table en inox. Nous ne le voyons pas. C’est Pierre, son frère, qui nous en parle. Enfin, un jeu de lumières bleues, jaunes, rouges tissent des liens entre ces images et le paysage hivernal éclairé par la lumière du soleil matinal, jusqu’à ce que cette boule de braise suspendue dans le ciel, nous aveugle.

Read More Read More

ÉCUME d’Anne Marie White: Il faut respirer profondément, en se laissant emporter par la beauté de la scène

ÉCUME d’Anne Marie White: Il faut respirer profondément, en se laissant emporter par la beauté de la scène

Les cultures des peuples qui vivent près de la mer recèlent des figures mythiques issues des grands récits marins. En fait, dire qu’Homère, La Sagouine et Anne Marie White se côtoient, n’est pas tout à fait farfelu. L’auteure de ce texte qu’elle a aussi mis en scène, est originaire de l’Acadie, lieu où les chanteurs de la mer transforment les récits folkloriques en poésie visuelle et orale. L’Écume se situe à la confluence de plusieurs instabilités : celle du monde liquide qui noie ses secrets, celle des identités changeantes qui occultent des vérités indicibles. L’œuvre devient une sorte de quête « locale » qui se transforme en questionnement poétique de toutes nos certitudes quant à la nature du corps et quant aux rapports humains, minés sans arrêt par l’inattendu, l’incertain, l’inconnu.

Au départ, Écumes est une histoire d’amour entre Morgane, une fille jeune et belle, et Émile, un beau garçon « raisonnable » et sérieux. Les liens entre les jeunes amoureux sont sensuels, physiques, voir magiques. Dès la première rencontre c’était le coup de foudre.

Read More Read More